Lamp collabore avec le projet Air de l'Institut Ramon Llull à la Biennale de Venise
27 Avr 2021
Depuis plusieurs années, Lamp collabore avec l'Institut Ramon Llull en participant à l'événement international de la 17e Biennale d'architecture de Venise, étant l'un des sponsors de la participation de la Catalogne et des îles Baléares à la Biennale.
L'Institut Ramon Llull, une institution qui se consacre à la promotion et au soin de la langue et de la culture catalanes, est chargé de la sélection et de la mise en œuvre du projet qui sera exposé dans la salle d'exposition « Catalogne à Venise », que la Catalogne aura à la Biennale d'architecture de Venise. Le projet air/aria/aire de l'architecte Olga Subirós a été choisi pour représenter la participation de la Catalogne à La Biennale.
Biennale d'architecture 2021 à Venise
La 17e édition de l'exposition internationale d'architecture, qui devait ouvrir en mai 2020, a été reportée et ouvrira finalement ses portes du 22 mai jusqu'au 21 novembre 2021.
Cette année, la Biennale d'architecture est confiée à l'architecte Hashim Sarkis, connu pour son travail à la fois dans le domaine de l'architecture et de l'enseignement, puisqu'il est doyen du département d'architecture et de planification du MIT (Massachusetts Institute of Technology). « Comment allons-nous vivre ensemble ? », une question qui ne se réfère pas seulement à l'espace, mais qui a aussi une dimension sociale et politique. Comme l'indique Sarkis lui-même dans le manifeste de cette édition, « les projets de cette année visent à apporter des solutions, par le biais de l'urbanisme et de l'architecture, aux défis auxquels nous sommes confrontés dans une société de plus en plus polarisée, où les inégalités sociales se creusent et où la crise climatique est un grave problème mondial. »
La Biennale d'architecture propose des alternatives à cette réalité en partant du principe d'un changement de modèle qui nous permet de vivre ensemble de manière durable, de vivre ensemble dans le respect de l'environnement et des autres. Pour répondre à la question posée par la Biennale de Venise de cette année, des propositions de 63 pays ont été soumises et, outre l'exposition qui sera présentée aux Giardini et à l'Arsenale, d'autres actions et événements parallèles seront également organisés.
Projet air/aria/aire
Pour chaque édition de la Biennale de Venise, l'Institut Ramon Llull sélectionne un projet pour représenter la Catalogne. À cette occasion, c'est l'architecte et commissaire de projets d'exposition Olga Subirós qui a remporté le concours avec un projet portant sur la pollution atmosphérique à Barcelone.
Il s'agissait déjà d'un problème grave dans nos villes, qui s'inscrivait dans le cadre de la crise climatique que connaît l'ensemble de la planète, mais la pandémie l'a rendu encore plus pertinent. Selon l'Organisation mondiale de la santé, la pollution atmosphérique provoque chaque année environ 7 millions de décès dans le monde, dont 400 000 en Europe. Cependant, ce problème n'a traditionnellement pas été abordé en tenant compte de sa gravité, ce qui devrait changer et sur lequel le projet air/aria/aire vise à sensibiliser.
Le projet Air s'inscrit dans le contexte d'une double crise, climatique et sanitaire, et son objectif est de proposer des solutions à ces crises par le biais de recherches sur la pollution atmosphérique et ses effets sur les personnes.
Pour mener à bien cette recherche, Subirós a travaillé avec l'étude d'urbanisme 300 000 km/s, dirigée par Mar Santamaría et Pablo Martínez. Grâce à l'analyse de données macro et micro se référant à différentes zones, il a été possible d'établir des preuves cartographiques de l'impact de la pollution atmosphérique dans la ville de Barcelone et des mesures pour la résoudre. La nouveauté de cette analyse réside dans le fait que non seulement les données relatives à l'urbanisme ont été prises en compte, mais aussi les questions sociales, économiques, de mobilité et de santé. Le résultat de la recherche de 300 000 km/s souligne que, comme pour la crise sanitaire, il existe une grande inégalité dans la façon dont la pollution atmosphérique affecte les gens.
Le projet Air propose de repenser le modèle de la ville et le fait en proposant 12 mesures qui consistent à revoir le modèle de mobilité dans les villes, à réduire le trafic dans les villes, à étendre les espaces verts, à désaturer les espaces, à réduire l'effet d'îlot de chaleur ou à promouvoir la réhabilitation des bâtiments, entre autres.
Concept d'éclairage
L'exposition à Venise présente une installation audiovisuelle immersive : l'espace est délimité par deux murs suspendus à la structure du toit et séparés de la chaussée. Chaque mur sur son côté extérieur reçoit une multiprojection, l'espace généré entre les deux murs est le seul qui reçoit un éclairage direct grâce aux systèmes d'éclairage de Lamp.
Le concept d'éclairage consistait à mettre en place un éclairage à forte composante scénographique, un effet qui a été obtenu grâce aux 15 projecteurs Hance à optique elliptique de Lamp, générant une boîte à lumière qui contient la luminosité à l'intérieur, au milieu d'un grand espace complètement sombre où auront lieu les projections audiovisuelles.
De cette façon, deux espaces clairs et très contrastés sont générés, offrant aux visiteurs une expérience immersive qui soulève la pollution de l'air à travers une installation multisensorielle, avec différentes visualisations et espaces sonores. La chanteuse et compositrice Maria Arnal ainsi que le compositeur et DJ John Talabot ont été chargés de mettre du son sur cette réalité matérielle mais apparemment invisible qu'est la pollution atmosphérique.